Réseaux - Eau & Assainissement -
Le système d’adduction en eau potable

1 – Structure du réseau

La totalité des habitations de Les Salles est desservie par le réseau collectif d’AEP (alimentation en eau potable).

La commune est complètement autonome pour la gestion de son eau. Celle-ci est gérée au moyen d’une régie communale.

La production d’eau potable est assurée grâce à 15 points de captage, tous situés sur le territoire communal. Les captages de Goutte Reboux haut et bas (altitude 890 m et 845 m) et la source de La Loge (altitude 855 m), ainsi que les captages de Souillat (altitude 900 m) et de Jacob (altitude 875 m), alimentent le réservoir de La Loge (200 m3) qui dessert les secteurs les plus haut de la Commune (hameaux de La Loge, Les Ronzières, Gouttegente, Pierre Plate).

Le trop plein du réservoir de La Loge arrive dans le réservoir de « Gouttenoire » (500 m3) qui reçoit également les sources de l’étang des Ronzières amont et aval (altitude 820 et 790 m) et les sources de Blaison (altitude 840 m). Il permet la distribution sur le réseau haut service de la commune : hameau de Coubanouze, La Rorie, Mérange, aire de service de l’autoroute, Fialin côté Est, Les Chazelets, La Goutte, Beurière, Le Collège, l’Etang de Royon, Le Supt, Goutoule, Les Arioux, La Côte côté Sud-Ouest.

Le trop plein du réservoir de Gouttenoire (HS) alimente le réservoir de Grand Champs (100 m3), qui est également approvisionné par les captages de Grand Champs 1 et 2 (altitude 750 et 880 m) et la source de chemin rouge (altitude 820 m )

Ce réservoir dessert le bourg des Salles et les hameaux de Fauchemagne, La Cure, Charbonnière, Cadelon puis Chaumette, le Verdier, Chapt, La Plagnette (secteur bas service au Sud Est de la commune).

Il reste 2 captages à l’origine de 2 réseaux complètement indépendants des précédents (situés à l’extrémité Nord-Ouest de la Commune) :

- la source de Tartaru (altitude 710 m) alimente le réservoir de Tartaru (60m3) qui dessert le hameau du même nom ;
- la source de Brissay (altitude 690m) approvisionne le réservoir de Brissay (100m3) qui dessert son hameau.

En ce qui concerne la qualité des eaux, celles-ci présentent, comme dans tous les secteurs voisins (massif granitique ouest du département de La Loire) un PH faible et un caractère agressif.

Compte tenu de l’environnement des ouvrages, la qualité bactériologique est plutôt bonne.

En 2014, la consommation annuelle était égale à 72 000 m3, soit une moyenne journalière de l’ordre de 197 m3/jour (197 000 l).

La production étant 2 fois supérieure aux besoins, la commune dispose d’une bonne marge de sécurité.

Autres données concernant le réseau :

  • linéaire : 35 km
  • age : 35 ans

La défense incendie

La Commune possède 22 poteaux incendie répartis sur tout le territoire communal.

Ils sont régulièrement contrôlés par le Service Départemental d’Incendie et de Secours.

Tous les poteaux incendie sont aux normes.


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 Plan réseau d'eau

 

L'Assainissement

Il convient de rappeler l'effort considérable que la commune entreprend depuis plusieurs années en terme d'assainissement. Cette politique se traduit par l'existence de 5 systèmes de traitement indépendants :

  • Le premier dessert le Bourg, la Combelle et la zone artisanale. L'épuration est réalisée par une lagune en filtre planté de roseaux, dimensionnée pour 450 équivalents-habitants.
  • Le second dessert le hameau de Brissay situé en limite du Puy de Dôme. L'épuration s'effectue par un filtre à sable vertical drainé de 50 éq/hab. Cette station a été entièrement refaite en 2014.
  • Le troisième dessert le hameau de la Plagnette. L'épuration s'effectue également par un filtre à sable de 50 éq/hab. datant de 1998.
  • Le quatrième concerne les hameaux du Supt et de Royon. Les travaux correspondants ont été réalisés en 2001, à la suite de l’étude de zonage d'assainissement réalisée en 1999 par la société I.E.A.
  • Le cinquième concerne les lieux dits “Le Treyve, la Rorie, le Vernay, les Chazelets, Coubanouze et la Goutte”.

Les autres secteurs ne constituent pas une priorité en terme d'assainissement collectif, l'assainissement autonome ne posant pas de problème particulier. Le mode d'assainissement retenu y reste donc l'assainissement autonome.

Les dispositifs d'assainissement autonome devront être conformes à la législation et adaptés aux conditions de sols. La réhabilitation concernera dans un premier temps les dispositifs non fonctionnels et susceptibles de générer des nuisances. La commune doit réfléchir aux modalités d'une gestion collective de l'assainissement individuel (contrôle périodique et vidange des fosses).

à télécharger 

 Plan réseau Assainissement

 Zonage Assainissement

Histoire des travaux d’adduction d’eau aux Salles
par Charles Jacquet

C’est en 1932, sous la municipalité de Pétrus Chaux, qu’il fut procédé au captage de deux petites sources aux_Grands Champs, sur la propriété de Gabriel Coste. A partir de là, une conduite permit d’amener l’eau jusqu’au bourg où furent construits le bac, la fontaine et le lavoir à leur emplacement actuel. En plus, fut installé un abreuvoir près de la ferme Ossedat, sous forme d’un ‘’bachatz’’ de pierre, actuellement rempli de fleurs.

Durant la municipalité de Francois Brissay, dans l’immédiat avant ou après guerre, c’est-à-dire en 1939 ou 1945, des captages supplémentaires furent effectués aux Grands Champs. Mais ce fut un travail bénévole, entrepris par les habitants du bourg désireux d’étre alimentés en eau de manière plus sûre et constante. Tout le monde y participa. On cite même le cas de Jeanne Girard (“chez Jeantour”) qui paya un homme pour effectuer sa part de travail, qui ne relevait pas, bien entendu, de sa condition de femme. Désormais, les habitants eurent la possibilité de demander un branchement sur la conduite arrivant au bourg, de maniere à avoir de l’eau sur l’évier.

La municipalité de Joseph Brunet devait par la suite effectuer de nouveaux captages branchés directement sur le ruisseau des Grands Champs et procéder à l’installation d’un système de filtrage, dans les années 1961-1962. Elle put ainsi, grâce à l’augmentation du débit obtenu, amener l’eau à Fauchemagne et à Chaumette.

Lorsque se mit en place, en 1976, la municipalité dirigée par Charles Pilonchéry, un grand nombre de hameaux restaient encore privés d’eau courante. Et celà empêchait toute perspective de construction nouvelle, car l’on ne pouvait installer, du fait de cette carence, ni sanitaires individuels, ni appareils ménagers modernes. Fournir l’eau courante aux habitants défavorisés semblait donc un des premiers impératifs. C’était la priorité des priorités. I1 fallait alimenter en eau toute la commune. Or, la Côte, St-Roch, Les Fialins étaient des points hauts (plus de 750 m d’altitude). Il était donc nécessaire de trouver de l’eau à une altitude nettement supérieure à celle des captages des Grands Champs, et, en grande quantité.

Les travaux allaient s’échelonner par tranches successives annuelles. Lors de la première tranche, en 1976, il fut procédé à deux captages au-dessus de La Loge à environ 870 m d’altitude. Deux sources furent trouvées qui permirent d’alimenter La Loge, Les Ronzieres. Et un réservoir fut construit.

Une deuxieme tranche, en 1977, servit à alimenter Gouttegente, Gouttenoire et un raccordement avec l’autre château permit ensuite d’amener l’eau aux Chazelets, à la Goutte, à la Rourie et à Coubanouze.

La tranche de 1978, la troisiéme, vit l’eau arriver à Beurière, Relanges, La Croix Blanche, la Côte, Rapeaux, St-Roch, Arthuzet, le Collège, Royon et le Supt.

Une quatrième tranche, en 1979, conduisait l’eau aux Bois-Rizolles, à Couavoux et aux Gouttes.

En 1980, gros chantier dans le bourg. Il s’agissait de procéder à la réfection de toutes les conduites, placées vingt ou trente ans auparavant, d’installer un systeme d’égouts (puisque les eaux usées, jusqu’alors, étaient évacuées directement dans la rivière) et d’établir une station d’assainissement en plusieurs bassins. Ce sont les lagunes, situées en bordure des Bataillouses, qui reçoivent ainsi toutes les eaux usées, les traitent, les filtrent, de sorte que l’eau qui en ressort est claire, propre, limpide (et méme potable) quand elle retourne dans la rivière. Depuis cette époque, la qualité de ces eaux d’assainissement est contrôlée tous les deux mois (comme celle de l’eau courante). Finalement, cette tranche de travaux fut terminée en mars 1981.

En 1982, des travaux de renforcement furent effectués pour Fauchemagne. Mais ce ne fut qu’en 1985 que fut effectuée la tranche de travaux concernant les Fialins, les Serrots, Méranges, car auparavant, les travaux de construction de l’autoroute avaient coupé les sources. C’était aussi le cas à la Cure. Quoiqu’il en soit, en 1983, tous ces hameaux furent alimentés, de même que Chapt, Chaumette, La Plagnette et Le Lac.

Quel est le bilan de cet ensemble de travaux effectués entre 1976 et 1983 ? Il représente une longueur de 34 km de conduites, a nécessité la construction de trois réservoirs neufs : un à la Loge, un à Gouttenoire, un nouveau aux Grands Champs, et un financement global (travaux proprement dits, achats de terrain, etc...) de 1 milliard de centimes. Et tous ces travaux ont été réalisés avant l’ouverture de l’autoroute en 1984.

Durant cette même période, des captages sur place avaient été entrepris pour alimenter le hameau de Tartaru. Actuellement, a été mis sur pied un gros projet d’alimentation en eau de Brissay, grâce à de nouveaux captages. Il est prévu l’établissement des égouts, la réfection du lavoir et l’aménagement du Bac où l’eau du trop-plein coulera constamment. Un autre projet communal prévoit l’aménagement de notre portion de la Durolle et son nettoyage.

En effet, les travaux concernant l’eau dans la commune ne se sont pas terminés en 1984. Des cette époque, la municipalité a profité de l’alimentation quasi générale des hameaux pour mettre en place des bornes d’incendie, au moins dans ceux qui ne se retrouvaient pas à proximité d’une réserve d’eau suffisante comme à Guirande, Goutoule, Royon, la Goutte ou la Plagnette.

Surtout, à compter de cette époque, la nécessité de captages complémentaires a été vivement ressentie, à cause de la mise en service de l’autoroute, de la création d’infrastructures nouvelles : péage, poste de gendarmerie, ensemble des installations du personnel, hangars, ateliers, logements, de la perspective d’aménagement de 1’aire de repos, celle de l’installation des stations d’essence et de leurs dépendances, la possibilité de nombreuses autres réalisations à venir dans le même secteur, l’espoir de nouvelles implantations artisanales, industrielles ou commerciales, l‘éventualité de nouvelles constructions par de jeunes ménages, etc... (puisque la population locale est en nette expansion).

C’est pourquoi, de nouveaux captages très onéreux (le dernier a coûté 200 millions de centimes) mais très prometteurs ont été pratiqués aux Roussies, à 908 m d’altitude entre 1990 et 1992. Ils ont atteint près de 9 m de profondeur, ce qui garantissait dans le filtre naturel d’un sous-sol granitique, l’absence totale de pollution éventuelle et une qualité d’eau exceptionnelle, dont le débit est actuellement de 4 litres par seconde.

L'Assainissement Non Collectif : cliquer ici

En complément des aides de l'Agence de l'eau Loire Bretagne (60% d'un montant maximum de travaux de 8500 €), la commune de Les Salles vous octroie une aide supplémentaire de 15% du montant de vos travaux de mise aux normes de votre assainissement Non Collectif. Attention, ces aides prennent fin en 2018.